Aux abords
Dans l’ombre
les petits oiseaux fauchent
ton sourire
aux abords toujours le froid
ta main blessée
ton air de ne pas y croire
et des poèmes sur la terre.
Sadou
Gavure : David Audibert
L’autre rive
Se revoir, ou pas,
le souffle dans les bras d’une poignée de figues,
la nuit nous fragilise,
et la musique appelle,
sous les brindilles la trace,
et sur ta peau la pénombre,
qui oscille entre le dire et le taire,
dans les interstices, je suspends,
l’autre rive.
Sadou